Une équipe de la Direction générale du commerce va alors descendre sur terrain pour vérifier les factures. « Nous allons envoyer des agents pour vérifier les stocks de marchandises. J’invite alors les entreprises à déclarer leurs stocks et à se préparer au contrôle des factures d’achat et de vente. Nous avons pris cette initiative afin d’éviter les pénuries mais surtout les spéculations » avance Rarivojaona Andrianirina Njara, directeur général du commerce au sein du ministère de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat.
« La rétention de stock est condamnée par l’article 59 de la loi n0 2018-020 du 23 aout 2018 sur la concurrence. Les personnes arrêtées paient alors une amende de 50 fois de plus de la valeur incriminée. A noter que cette amende sera au minimum d’un montant de 50 millions d’ariary » explique Barthélémy, directeur général de l’Autorité nationale chargés des mesures correctives commerciales (ANMCC). A titre de rappel, cette hausse de prix est étroitement liée à l’application des droits additionnels sur les produits importés. La mesure de sauvegarde n’étant pas encore appliquée et les importateurs haussent déjà le prix des marchandises sur le marché.
Solange Heriniaina